FAQ

FOIRE AUX QUESTIONS


  • Comment pouvons-nous vous contacter?

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  • Quel est la différence entre le mot émondage et élagage ?

    Les deux mots sont synonymes selon la plupart des sources, mais personnellement pour être précis au niveau du vocabulaire nous pouvons dire que l’on procède à l’émondage d’un arbuste et à l’élagage d’un gros arbre.

  • À quel moment de l’année doit-on élaguer un arbre ?

    Pour la grande majorité des feuillus, l’élagage peut se pratiquer à l’année longue. Ce qui est important c’est la façon dont il est effectué et non pas la période de l’année. Nous n’avons jamais remarqué de différence dans la repousse indépendamment du temps de l’année où un arbre avait été élagué et ce, sur un très grand nombre et une large variété que nous entretenons chez nos clients depuis plus de 25 ans.


    Le fondateur du Jardin Botanique de Montréal, le frère Marie-Victorin, ne s’est jamais avancé à indiquer un temps de l’année où un arbre peut être élagué. Il existe cependant des temps spécifiques pour les arbres fruitiers surtout ceux qui servent à la production fruitière : le printemps c’est-à-dire mars et avril avant la floraison et à l’automne après la chute des feuilles en octobre et novembre avant les grands gels.

  • À quelle fréquence doit-on élaguer un arbre ?

    Un bon élagage dure en moyenne de 3 à 4 ans. Plus l’arbre est jeune, plus celui-ci refait sa masse foliaire rapidement ; l’élagage d’un érable à giguère de 12 cm de diamètre dure un an. Plus l’arbre est gros, plus il lui faut du temps pour refaire le même nombre de feuilles. L’élagage d’un gros érable argenté de 2 mètres de diamètre par exemple peut durer jusqu’à 5 ou 6 ans.

  • En quoi l’étêtage d’un arbre est-il si dommageable ?

    Au départ il y a un principe incontournable qu’il faut comprendre : il existe un équilibre entre la quantité d’eau qui est pompée par les racines et le tronc d’un arbre et la quantité d’eau qui est évaporée par les feuilles. En conséquence, un arbre qui perd une partie de sa surface d’évaporation, soit par un élagage ou un bris de branche, refait toujours approximativement le même nombre de feuilles avec le temps. Cette nouvelle surface d’évaporation provient de repousses nouvelles que l’arbre, une fois stimulé par la perte de feuilles, développe en activant des dormants (branche embryonnaire se situant dans l’écorce) qui deviennent des gourmands ou drageons. La caractéristique principale de ses repousses nouvelles est qu’elles sont beaucoup plus rapides en terme de vitesse de croissance et qu’elles ont tendance à pousser verticalement.


    Alors si l’on étête un arbre de 1/3 de sa hauteur par exemple et qu’on lui enlève 50% de ses feuilles, les repousses nouvelles seront très stimulées et pousseront verticalement très rapidement de sorte qu’au bout de quelques années à peine la cime de l’arbre sera aussi haute qu’avant l’étêtage. L’autre grand problème de l’étêtage est qu’au niveau des coupes il y a formation de bois mort et installation de trou de caries. Avec le temps un arbre étêté trop bas devient très fragile aux coups de vent et son espérance de vie est diminuée de beaucoup. Cette façon d’étêter les arbres est effectuée de façon systématique en Europe.

  • Doit-on mettre de la peinture sur les plaies laissées par les coupes ?

    Jamais ! Il faut laisser les plaies à l’air libre pour qu’elles restent sèches le plus possible. L’erreur de mettre des enduits garde l’humidité sur les plaies et favorise la progression de la carie tout en nuisant au travail du bourrelet cicatriciel (écorce nouvelle) qui ne peut pas bien se reformer autour de celles-ci.


    Il faut de prime abord éviter de couper des branches qui ont leurs bases sur le tronc principal d’un arbre. Surtout les branches ayant un grand diamètre en proportion par rapport au tronc. Par exemple si l’on enlève une branche de 20 cm sur un tronc de 40 cm, la plaie formée même avec une coupe parfaite au tronc, ne se refermera jamais et il se formera un trou de carie avec le temps ce qui fragilisera la structure même de l’arbre.

  • Quel est le coût d’élagage ou d’abattage d’un arbre ?

    C’est difficile à dire tant qu’un estimateur n’a pas vu le travail à faire. Il n’y a pas un arbre qui est identique à un autre et comme ce sont le coût de la main d’œuvre, plus l’équipement utilisé, qui détermine le prix, il faut quantifier le temps nécessaire pour effectuer les travaux afin de donner une évaluation. Évidemment il existe des facteurs de risque qui peuvent majorer les prix (exemple : abattage d’un gros arbre dangereux). De toute façon, l’estimation est gratuite chez la plupart des compagnies d’élagage.

  • Est-ce qu’un permis est nécessaire pour abattre un arbre ?

    Dans la plupart des municipalités un permis est exigé pour abattre un arbre de 10 cm de diamètre et plus à hauteur de poitrine. Dans certaines villes un permis est nécessaire uniquement pour les arbres situés devant la façade des maisons et dans d’autres agglomérations, il faut un permis pour tous les arbres (avant et arrière et à côté des maisons). Aucun permis n’est requis pour élaguer les arbres. Renseignez-vous auprès des bureaux de votre arrondissement ou de votre ville.

  • Les racines d’un arbre sont-elles dangereuses pour les fondations des maisons ?

    Dans la très grande majorité des cas; non. Le rôle des racines d’un arbre est l’ancrage de celui-ci et sa prise d’eau. Comme il n’y a pas d’eau dans le ciment des solages, les racines n’ont aucun intérêt à s’infiltrer dans les fondations d’une maison. Évidemment si le solage est déjà fendu des radicelles peuvent s’infiltrer dans les fissures sans pour autant accentuer le problème. Cependant dans le cas d’une très grande sécheresse, les racines d’un arbre pourraient assécher le sol près des fondations d’une maison et changer la capacité portante du terrain près du solage ; le sol en s’effritant pourrait, dans ce cas, permettre au solage de bomber et de se briser. Une autre situation qui s’avère dangereuse est le cas où le tronc d’un arbre est appuyé ou trop près (5 ou 10 cm) d’un mur d’une maison. Dans cette situation la pression du tronc en grossissant, risquerait de briser le solage.


    En règle générale, le danger des racines est une légende urbaine et reste extrêmement difficile à prouver.

  • Faut-il arroser les arbres contre les insectes ou les champignons ?

    Ce genre de problème est externe et n’affecte généralement pas la survie d’un arbre. Il est souvent cyclique et dépend du taux d’humidité ! Il y a des années où il y a beaucoup d’insectes et de champignons, d’autres où il y en a peu et parfois seulement certaines essences sont touchées. Nous ne recommandons pas l’arrosage chimique sauf peut être avec certains produits biodégradables. Dans plusieurs municipalités, il est interdit d’utiliser des produits chimiques pour arroser les arbres. Vous pouvez toutefois apporter une branche avec des feuilles d’un de vos arbres infectés chez un bon pépiniériste qui peut éventuellement diagnostiquer le problème et vous proposer des solutions. L’élagage, en changeant le taux d’humidité dans la masse foliaire d’un arbre, contribue à diminuer les problèmes d’insectes ou de champignons (taches sur les feuilles).

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